Le moteur dans la roue avant ou arrière a un fonctionnement plus linéaire avec en général une assistance non proportionnelle, sauf sur certains vélos électriques comme la Technologie Torque SW d'O2Feel, le capteur de couple breveté de chez SEV ou encore le moteur arrière de Panasonic.
Le moteur dans la roue avant permet de libérer le moyeu arrière permettant ainsi d'y intégrer une boite jusqu'à 8 vitesses de type Shimano Nexus, Nuvinci 8 vitesses, Alfine 8 DI2 électrique, Alfine 11 vitesses ou la Rolls des systèmes, le Rohloff 14 vitesses.
Il y a très peu de différence de sensation entre un moteur dans la roue avant ou dans la roue arrière.
Attention toutefois au moteur dans la roue avant qui peut manquer d'adhérence sur terrain instable (sable, gravillons...), mais en aucun cas sur du bitume.
Pour une utilisation tout chemins préconiser une motorisation pédalier ou roue arrière.
Une des questions qui se pose lors de l’achat d’un vélo électrique est le choix du type d’assistance :
Proportionnelle à l’effort ou pas ?
Deux grandes familles de motorisation sont proposées aujourd'hui sur le marché :
comme les moteurs brushless de marque 8FUN, DaPu, TranzX... la plupart importés de Chine, et en 2013 Panasonic avec son moteur moyeu arrière qui équipe certains VTT électrique KTM ou le VTT Definitive Activ
Moteur roue avant Moteur roue arrière
Dans la grande majorité des cas les moteurs intégrés au pédalier sont à assistance proportionnelle
et ceux qui sont intégrés dans les roues ne le sont pas.
Sauf certaines solutions techniques comme la Technologie Torque SW d'O2Feel, le capteur de couple breveté de chez SEV ou encore le moteur arrière de Panasonic
Avec une assistance proportionnelle, il faut absolument appuyer sur les pédales pour lancer l’assistance du moteur électrique. Dès qu’il n’y a plus d’effort sur le capteur, l’assistance s’arrête. La puissance délivrée par le moteur électrique est fonction du niveau choisi sur l’afficheur au guidon souvent appelé "display".
Ce système à l'avantage d'offrir une moins grande consommation d’énergie fournie par la batterie, et donc une plus grande autonomie.
C’est ainsi que les vélos électriques équipés en moteur pédalier Bosch, Panasonic, Shimano, Yamaha, affichent des autonomies supérieures aux autres modèles.
On peut ainsi faire plus de 100 km sur un parcours légèrement vallonné avec certains de ces modèles de vélo électrique.
Avec une assistance non proportionnelle ou dîtes "tout ou rien", l’assistance du moteur électrique est déclenchée par un capteur qui va détecter la rotation du pédalier. Il faut donc faire presque un tour de pédale pour lancer l’assistance du moteur électrique. Une fois le mouvement de pédalage détecté par le système, le moteur délivre alors la puissance en fonction du niveau choisi sur l’afficheur au guidon, jusqu’au prochain cycle de pédalage. Ce qui veut dire que si on arrête de pédaler juste après avoir passé le capteur, le moteur électrique tire le vélo, jusqu’à la fin du cycle.
La conséquence de ce principe de fonctionnement, est une plus grande consommation de puissance fournie par la batterie, et donc au final une autonomie plus limitée (en moyenne de 50 km).
Assistance proportionnelle : puisqu’il faut appuyer, on a la sensation de forcer un peu. C’est de qui fait dire à certains que cette solution est la plus « sportive ». On se sent par contre très « fort », car en forçant peu, on voit le vélo prendre rapidement de la vitesse.
C’est surtout lors des démarrages en ville ou en côte que la différence se fait sentir, car il suffit d’appuyer sur la pédale pour sentir l’assistance agir. Ceci permet de se dégager rapidement de la circulation, ou de partir en côte sans forcer.
Assistance non proportionnelle : il faut attendre le premier cycle de pédalage pour sentir l’assistance agir. Il ne se passe donc rien pendant le premier cycle de pédalage, puis l’assistance arrive tout d’un coup lorsque le contrôleur a détecté la fin du cycle. On se sent alors tiré par le vélo électrique, et on a la sensation qu’il n’y a plus à forcer pour avancer. En effet, il suffit de faire tourner les pédales pour que l’assistance électrique soit délivrée. Et même, quand on se rend compte qu’en arrêtant de pédaler, l’assistance continue d’agir jusqu’à la fin du cycle, on a presque l’impression d’avoir un « vélomoteur ». Attention, ceci sera moins vrai en côte avec un fort dénivelé, car la puissance du moteur étant limitée à 250 Watts, il ne pourra pas tirer tout seul le vélo électrique, son passager et la charge qu’il transporte. Il faudra alors forcer un peu.
Pour compenser l’inconvénient de devoir pédaler presque un cycle pour lancer l’assistance, surtout en côte, certains modèles de vélos électriques sont équipés d’une commande au guidon qui permet d’enclencher le moteur électrique jusqu’à 6 km/h.
Assistance proportionnelle :
• Avantages
- Démarrages en côte plus facile
- Plus grande autonomie
- Comportement plus sportif pour ceux qui préfèrent
• Inconvénients :
- Pas d’effet « vélomoteur », il faut participer pour avancer.
Assistance non proportionnelle :
• Avantages :
- Effet « Vélomoteur » : sensation d’être tracté avec zéro effort
• Inconvénients
- Autonomie plus limitée
- Démarrages en côte (demande de pédaler presque un cycle pour lancer l’assistance) si le vélo électrique n’est pas pourvu d’un bouton de démarrage
Cela va dépendre de l’usage que l’on a du vélo électrique:
• Usage loisir
• Usage professionnel
• Besoin d’autonomie ou pas
• … et de ses aspirations personnelles.
Pour faire du vélo électrique sans aucun effort, et si l’autonomie n’est pas une limitation, alors, une assistance non proportionnelle sera préférée.
Par contre, pour un usage du vélo électrique avec de plus grands besoins d’autonomie, avec une envie de faire une activité physique sans pour autant forcer, une assistance proportionnelle conviendra mieux.